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  • Seb B.

POURQUOI AVOIR ACHETÉ LA COLONIE ?

Dernière mise à jour : 29 mars 2020


C’est une question que l’on ne nous a jamais posée avec Méli. Pourtant on nous a posé un tas d’autres questions : Pour y faire quoi ? Combien vous avez payé ça ? Vous allez arrêter de travailler ? Vous avez prévu des moutons pour tondre tout ça ?


On a eu droit également à beaucoup d’adjectifs : fous, courageux, inconscients même.

Personne ne nous a posé la question du pourquoi parce que la réponse s’impose finalement d’elle-même : une ambiance émane de ce lieu de par son paysage et son emplacement. Les outrages du temps -toitures fuyantes, crépis délités, maçonneries usées…- finissent de donner une charge émotive au lieu. L’authenticité de son histoire résonne encore entre ses murs.


Mais pour tout de même répondre clairement à la question : on a acheté la Colonie parce qu’on est tombé amoureux de cette « ruine » et on a donc décidé de parier notre vie dans cette aventure. Certes une ruine coûte « peu » mais elle n’est pas rien. Et la décision a été lourde à prendre surtout avec deux enfants en bas âge.


Une fois la décision de l’achat prise, il fallait réfléchir à comment intervenir sur le projet : tenter de s’approprier la « ruine ». Deux architectes de Rennes (cabinet bAAT Architecture) ont accepté la tâche de « retaper » sur le papier les deux bâtiments : l’un pour des salles de réception et ses logements, l’autre pour notre maison d’habitation. Nous les remercions encore d’avoir réussi la réinvention du lieu malgré nos changements réguliers d’avis. Et avec le recul du projet, nous sommes persuadés qu’une ruine donne encore plus de potentialités et de dilemmes qu’une construction neuve. Et cette liberté de conception alimente très facilement les nuits sans sommeil.


L’avant dernière étape de ces mois de travail a été d’associer le projet à la législation. Là encore, André TALARMIN et son équipe ont été incroyables : la nouvelle identité que l’on voulait donner à ce lieu les a convaincus et ils ont acceptés la transformation proposée par les architectes.


Mais une dernière chose manquait pour rendre l’acquisition possible et le projet réalisable : les financements. Vous imaginez bien qu’à 33 ans et 30 ans, nos comptes bancaires respectifs ne pouvaient pas assumer pleinement le coût important du projet. On craignait le choc culturel entre nos utopies et la rigueur des banques. Mais le contraste n’a pas été si singulier : Pierre Paugam et son équipe du Crédit Agricole de St Renan a cru tout de suite à notre projet. Merci à eux.


Et on profite de cet article pour dire un merci sans limites à nos familles respectives qui ont cru en notre projet (malgré les yeux écarquillés de la première visite) et qui nous ont aidés sans sourciller.


Bien sûr nous remercions aussi nos amis qui nous ont supportés et soutenus pendant les nombreux mois du montage de ce projet.


La Colonie de Trézien est prévue d’ouvrir en juin 2018.


Dans un prochain article on vous exposera plus longuement le projet


Pour finir et pour répondre à une question posée en début d’article : oui, on est à la recherche de moutons noirs de Ouessant !!

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